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quinta-feira, 1 de dezembro de 2011

VIE DE SAINT SÉRAPHIM de SAROV

 

St Séraphim de Sarov
aaaCe grand témoin de la lumière du Saint-Esprit s'est levé, tel un astre nouveau, sur la terre russe, le 19 juillet 1759, à l'époque où l'esprit des soit-disant « Lumières » envahissait l'Europe et la Russie, préparant de loin les temps sombres de l'athéisme et de la persécution. Fils de pieux marchands de la ville de Koursk, il grandit dans la piété et l'amour de l'Eglise, et reçut dès son jeune âge les faveurs de la Mère de Dieu par une guérison miraculeuse. A dix-sept ans il quitta le monde, muni de la bénédiction de sa mère, et entra au Monastère de Sarov, où il devint rapidement un modèle d'obéissance et de vertus monastiques. Avec joie et bonne humeur, il s'acquittait de toutes les tâches les plus fatigantes pour le service des frères, jeûnait pour vaincre les élans de la chair, et gardait jour et nuit son intelligence fixée dans le souvenir de Dieu par la prière de Jésus. Au bout de quelque temps il tomba très gravement malade et, malgré la douleur, il refusait l'aide des médecins, demandant uniquement le seul remède qui convient à ceux qui ont tout abandonné pour Dieu : la Sainte Communion. Quand on lui apporta le Saint Viatique, la Toute-Sainte Mère de Dieu lui apparut au sein d'une intense lumière, en compagnie des Saints Apôtres Pierre et Jean le Théologien, et elle leur dit, en montrant le jeune novice: « Celui-ci est de notre race ! » Peu de temps après il guérit complètement et fit construire une infirmerie sur l'emplacement de cette apparition.LIRE...

Entretien de St Séraphim de Sarov avec Motovilov sur la lumière du St Esprit

Entretien
de St Séraphim de Sarov
avec Motovilov
  sur la lumière 
du St Esprit
  
TABLE DES MATIÈRES
       Titre et Introduction
I     - Le but de la vie chrétienne.
II.   - Notre Seigneur compare notre vie à un marché.
III.  - La prière est supérieure aux autres vertus.
IV.  - Perte de contact avec Dieu.
V.   - La venue du Christ révélée par l'Esprit-Saint.
VI.  - L'action de l'Esprit-Saint et celle de l'ennemi.
VII. - Manifestation de la présence de l'Esprit-Saint.
VIII - La révélation de Saint Séraphim.
        Commentaire de l'archevêque Benjamin
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Seraphim/table.html

LES INSTRUCTIONS SPIRITUELLES DE SAINT SÉRAPHIM DE SAROV

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Dieu
Dieu est un feu qui réchauffe et enflamme les coeurs et les entrailles. Si nous sentons dans nos coeurs le froid qui vient du démon - car le démon est froid - ayons recours au Seigneur et il viendra réchauffer notre coeur d'un amour parfait,non seulement envers lui, mais aussi envers le prochain. Et la froidure du démon fuira devant sa Face. Là où est Dieu, il n'y a aucun mal... Dieu nous montre son amour du genre humain non seulement quand nous faisons le bien, mais aussi quand nous l'offensons méritant sa colère...Ne dis pas que Dieu est juste, enseigne saint Isaac le Syrien... David l'appelait " juste ", mais son Fils nous a montré qu'il est plutôt bon et miséricordieux. Où est sa Justice? Nous étions des pécheurs, et le Christ est mort pour nous (Homélie 90).
Des raisons pour lesquelles
le Christ est venu en ce monde
1) L'amour de Dieu pour le genre humain. " Oui, Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle " (Jn 3, 16).
2) Le rétablissement dans l'homme déchu de l'image divine et de la ressemblance à cette image, comme le chante de l’Église (Premier Canon de Noël, chant 1).
3) Le salut des âmes. " Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui " (Jn 3, 17).
De la foi
Avant tout, il faut croire en Dieu, " car il existe et se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent " (He 11, 6). La foi, selon saint Antioche, est le début de notre union à Dieu... La foi sans les oeuvres est morte (Jc 2, 26). Les oeuvres de la foi sont : l'amour, la paix, la longanimité, la miséricorde, l'humilité, le portement de croix et la vie selon l'Esprit. Seule une telle foi compte. Il ne peut pas y avoir de vraie foi sans oeuvres.
De l'espérance
Tous ceux qui espèrent fermement en Dieu sont élevés vers lui et illuminés par la clarté de la lumière éternelle. Si l'homme délaisse ses propres affaires pour l'amour de Dieu et pour faire le bien, sachant que Dieu ne l'abandonnera pas, son espérance est sage et vraie. Mais si l'homme s’occupe lui-même de ses affaires et se tourne vers Dieu seulement quand il lui arrive malheur et qu'il voit qu'il ne peut s'en sortir par ses propres moyens - un tel espoir est factice et vain. La véritable espérance cherche, avant tout, le Royaume de Dieu, persuadée que tout ce qui est nécessaire à la vie d'ici-bas sera accordé par surcroît. Le coeur ne peut être en paix avant d'avoir acquis cette espérance.
De l’amour de Dieu
Celui qui est arrivé à l'amour parfait de Dieu vit en ce monde comme s'il n'y vivait pas. Car il se considère comme étranger à ce qu'il voit, attendant avec patience l'invisible... Attiré vers Dieu, il n'aspire qu'à le contempler...
De quoi faut-il munir l’âme ?
- De la parole de Dieu, car la parole de Dieu, comme dit Grégoire le Théologien, est le pain des anges dont se nourrissent les âmes assoiffées de Dieu.
Il faut aussi munir l'âme de connaissances concernant l'Église : comment elle a été préservée depuis le début jusqu'à nos jours, ce qu'elle a eu à souffrir. Il faut savoir ceci non dans l'intention de gouverner les hommes, mais en cas de questions auxquelles on serait appelé à répondre. Mais surtout il faut le faire pour soi-même, afin d'acquérir la paix de l'âme, comme dit le Psalmiste : " Paix à ceux qui aiment tes préceptes, Seigneur ", ou " Grande paix pour les amants de ta loi " (Ps 118, 165).
De la paix de l'âme
Il n'y a rien au-dessus de la paix en Christ, par laquelle sont détruits les assauts des esprits aériens et terrestres. " Car ce n'est pas contre les adversaires de chair et de sang que nous avons à lutter, mais contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Régisseurs de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent les espaces célestes " (Ep 6, 12). Un homme raisonnable dirige son esprit à l'intérieur et le fait descendre dans son coeur. Alors la grâce de Dieu l'illumine et il se trouve dans un état paisible et suprapaisible : paisible, car sa conscience est en paix ; suprapaisible, car au-dedans de lui il contemple la grâce du Saint-Esprit...
Peut-on ne pas se réjouir en voyant, avec nos yeux de chair, le soleil ? D'autant plus grande est notre joie quand notre esprit, avec l'oeil intérieur, voit le Christ, Soleil de Justice. Nous partageons alors la joie des anges. L'Apôtre a dit à ce sujet " Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux " (Ph 3, 20). Celui qui marche dans la paix, ramasse, comme avec une cuiller, les dons de la grâce. Les Pères, étant dans la paix et dans la grâce de Dieu, vivaient vieux. Quand un homme acquiert la paix, il peut déverser sur d'autres la lumière qui éclaire l'esprit... Mais il doit se souvenir des paroles du Seigneur : " Hypocrite, enlève d'abord la poutre de ton oeil, et alors tu verras clair pour enlever la paille de l'oeil de ton frère " (Mt 7, 5).
Cette paix, Notre Seigneur Jésus Christ l'a laissée à ses disciples avant sa mort comme un trésor inestimable en disant : " Je vous laisse ma paix, je vous donne la paix " (Jn 14, 27). L'Apôtre en parle aussi en ces termes : " Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ " (Ph 4, 7).Si l'homme ne méprise pas les biens de ce monde, il ne peut avoir la paix. La paix s'acquiert par des tribulations. Celui qui veut plaire à Dieu doit traverser beaucoup d'épreuves. Rien ne contribue plus à la paix intérieure que le silence et, si possible, la conversation incessante avec soi-même et rare avec les autres. Nous devons donc concentrer nos pensées, nos désirs et nos actions sur l'acquisition de la Paix de Dieu et crier incessamment avec l'Église : " Seigneur ! Donne-nous la paix ! "

Comment conserver la paix de l'âme ?

De toutes nos forces il faut s'appliquer à sauvegarder la paix de l'âme et à ne pas s'indigner quand les autres nous offensent. Il faut s'abstenir de toute colère et préserver l'intelligence et le coeur de tout mouvement inconsidéré. Un exemple de modération nous a été donné par Grégoire le Thaumaturge. Abordé, sur une place publique, par une femme de mauvaise vie qui lui demandait le prix de l'adultère qu'il aurait soi-disant commis avec elle, au lieu de se fâcher, il dit tranquillement à son ami : Donne-lui ce qu'elle demande. Ayant pris l'argent, la femme fut terrassée par un démon. Mais le saint chassa le démon par la prière.
S'il est impossible de ne pas s'indigner, il faut au moins retenir sa langue... Afin de sauvegarder la paix, il faut chasser la mélancolie et tâcher d'avoir l'esprit joyeux... Quand un homme ne peut suffire à ses besoins, il lui est difficile de vaincre le découragement. Mais ceci concerne les âmes faibles. Afin de sauvegarder la paix intérieure, il faut éviter de juger les autres. Il faut entrer en soi-même et se demander " Où suis-je ? "Il faut éviter que nos sens, spécialement la vue, ne nous donnent des distractions : car les dons de la grâce n'appartiennent qu'à ceux qui prient et prennent soin de leur âme.
De la garde du coeur
Nous devons veiller à préserver notre coeur de pensées et d'impressions indécentes. " Plus que sur toute chose, veille sur ton coeur, c'est de lui que jaillissent les sources de la vie " (Pr 4, 23). Ainsi naît, dans le coeur, la pureté. " Bienheureux les coeurs purs, car ils verront Dieu " (Mt 5, 8).Ce qui est entré de bon dans le coeur, nous ne devons pas inutilement le répandre à l’extérieur : car ce qui a été amassé ne peut être à l’abri des ennemis visibles et invisibles que si nous le gardons, comme un trésor, au fond du coeur.
Le coeur, réchauffé par le feu divin, bouillonne quand il est plein d’eau vive. Si cette eau a été versée à l’extérieur, le coeur se refroidit et l’homme est comme gelé.
De la prière
Ceux qui ont décidé de vraiment servir Dieu doivent s'exercer a garder constamment son souvenir dans leur coeur et à prier incessamment Jésus Christ, répétant intérieurement : Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur... En agissant ainsi, et en se préservant des distractions, tout en gardant sa conscience en paix, on peut s'approcher de Dieu et s'unir à lui. Car, dit saint Isaac le Syrien, à part la prière ininterrompue, il n'y a pas d'autre moyen de s'approcher de Dieu (Homélie 69).
A l'église, il est bon de se tenir les yeux fermés, pour éviter les distractions ; on peut les ouvrir si l'on éprouve de la somnolence ; il faut alors porter son regard sur une icône ou sur un cierge allumé devant elle. Si pendant la prière notre esprit se dissipe, il faut s'humilier devant Dieu et demander pardon... car, comme dit saint Macaire " l'ennemi n'aspire qu'à détourner notre pensée de Dieu, de sa crainte et de son amour " (Homélie 2).
Lorsque l'intelligence et le coeur sont unis dans la prière et que l'âme n'est troublée par rien, alors le coeur s'emplit de chaleur spirituelle, et la lumière du Christ inonde de paix et de joie tout l'homme intérieur.
De la lumière du Christ
Afin de recevoir dans son coeur la lumière du Christ il faut, autant que possible, se détacher de tous les objets visibles. Ayant au préalable purifié l'âme par la contrition et les bonnes oeuvres, ayant, pleins de foi au Christ crucifié, fermé nos yeux de chair, plongeons notre esprit dans le coeur pour clamer le Nom de Notre Seigneur Jésus Christ ; alors, dans la mesure de son assiduité et de sa ferveur envers le Bien-Aimé, l'homme trouve dans le Nom invoqué consolation et douceur, ce qui l'incite à chercher une connaissance plus haute.
Quand par de tels exercices l'esprit s'est enraciné dans le coeur, alors la lumière de Christ vient briller à l'intérieur, illuminant l'âme de sa divine clarté, comme le dit le prophète Malachie : " Mais pour vous qui craignez son Nom, le soleil de justice brillera, avec le salut dans ses rayons " (Ml 3, 20). Cette lumière est aussi la vie, d'après la parole de l'Evangile : " De tout être il était la vie, et la vie était la lumière de hommes " (Jn 1, 4).
Quand l'homme contemple au-dedans de lui cette lumière éternelle, il oublie tout ce qui est charnel, s'oublie lui-même et voudrait se cacher au plus profond de la terre afin de ne pas être privé de ce bien unique - Dieu.
De l’attention
Celui qui suit la voie de l'attention ne doit pas se fier uniquement à son propre entendement, mais doit se référer aux Écritures et comparer les mouvements de son coeur, et sa vie, à la vie et à l'activité des ascètes qui l'ont précédé. Il est plus aisé ainsi de se préserver du Malin et de voir clairement la vérité.
L'esprit d'un homme attentif est comparable à une sentinelle veillant sur la Jérusalem intérieure. A son attention n'échappe ni " le diable (qui) comme un lion rugissant, rôde cherchant qui dévorer " (1 P 5, 8), ni ceux qui " ajustent leur flèche à la corde pour viser dans l'ombre les coeurs droits " (Ps 10, 2). Il suit l'enseignement de l'Apôtre Paul qui a dit : " C'est pour cela qu'il vous faut endosser l'armure de Dieu, afin qu'au jour mauvais vous puissiez résister " (Ep 6, 13).Celui qui suit cette voie ne doit pas faire attention aux bruits qui courent ni s'occuper des affaires d'autrui... mais prier le Seigneur : " De mon mal secret, purifie-moi " (Ps 18, 13).
Entre en toi-même et vois quelles passions se sont affaiblies en toi ; lesquelles se taisent, par suite de la guérison de ton âme ; lesquelles ont été anéanties et t'ont complètement quitté. Vois si une chair ferme et vivante commence à pousser sur l'ulcère de ton âme - cette chair vivante étant la paix intérieure. Vois aussi quelles passions restent encore - corporelles ou spirituelles ? Et comment réagit ton intelligence ? Entre-t-elle en guerre contre ces passions, ou fait-elle semblant de ne pas les voir ? Et de nouvelles passions ne se sont-elles pas formées ? En étant ainsi attentif, tu peux connaître la mesure de la santé de ton âme.
Extrait des Instructions spirituelles,
dans Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov,


http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim/seraphim-instructions.htm

quarta-feira, 30 de novembro de 2011

Saint Seraphim : The Work of Prayer



Daily  prayer is the foundation of a spiritual life in Christ. We pray in the morning and the evening and throughout the day, with an aim for our entire life to be one of prayer. Saint Seraphim places the emphasis on saying the Jesus Prayer.

Saint Seraphim says,
Those who have truly decided to serve the Lord God should practice the remembrance of God and uninterrupted prayer to Jesus Christ, mentally saying: Lord Jesus Christ, Son of God, have mercy on me a sinner... By such exercises in preserving oneself from dispersion and keeping peace of conscience one may draw near to God and be united to Him.
The daily practice of the Jesus Prayer involves numerous disciplined repetitions of this short but all powerful prayer.  As we practice it, our mind is reshaped, our thoughts are tamed, our soul's orientation is pointed towards God, and prayer is always on our lips. 

Saint John Chrysostom  says, 
"Prayer is a great weapon, a rich treasure, a wealth that is never exhausted, an undisturbed refuge, a cause of tranquility, the root of a multitude of blessings and their source and mother"
In prayer we lift ourselves above our thoughts. It is our thoughts that destroy prayer. The main struggle in prayer is not to allow our thoughts to take away our prayer.

Saint Seraphim says,
One must always strive to give oneself up to dispersion of thoughts: for through this the soul turns away from remembrance of God and love of Him...
This is how we get the benefit from prayer, by controlling our thoughts. And it is by regular prayer where we learn to concentrate on God that we learn to control our thoughts.

Saint Seraphim says,
When the mind and the heart are united in prayer and the soul's thoughts are not dispersed, the heart is warmed by spiritual warmth in which the light of Christ shines, making the whole inner man peaceful.
This is our aim, to be united with God.
 
http://orthodoxwayoflife.blogspot.com/2011/11/work-of-prayer.html

terça-feira, 29 de novembro de 2011

Saint Seraphim : The Work of Controlling our Talking . Our Work Begins with Reverence and Fear of God. . Faith and Works - A Synergy Not Conflict . Receiving the Light of Christ . Knowing God

The Work of Controlling our Talking


To know God directly requires an interior balance and harmony.  We must consider ourselves to be pilgrims yearning for a personal relationship with God.  We need to maximize our communications with things of spiritual nature and minimize our communications about mundane worldly matters. Saint Seraphim warns us that the fire Christ came to light within us can easily be extinguished.  He says the most common thing that cools this fire is unbridled conversation. These spiritual conversations lead us to great growth in knowledge of God.
Saint Seraphim says,
For the guarding of the inner man, one must strive to restrain the tongue from loquacious: "A man of understanding holds his peace (Prov 11:12), and "he that keeps his mouth keeps his life" (Prov 13:3).
Examine your conversations and determine if they involve the kind of discussion that will lead you closer to God. Those which have no spiritual value you should try to minimize as they can be a distraction. This means especially discussions that involve subjects or language you know would not be approved by Christ Himself. Think of Christ in dialogue with His disciples, His discussions on the steps of the Temple. These are the kind we should seek and all others we should minimize.

It is of upmost importance to not discuss our own spiritual life with no one other than our spiritual father. 

As Saint Seraphim says,
Strive with envy means to keep to yourself the treasure of your spiritual gifts. Otherwise you will lose it, and not find it again...
Always act and speak glorifying God. 
Reference: Little Russian Philokalia, Vol 1, p 28 - 29

Our Work Begins with Reverence and Fear of God.


Saint Seraphim directs us to the following Psalm,
Upon his mind there must always be engraved these words of the prophet: "Serve the Lord with fear, and rejoice with trembling" (Ps 2:11)
All our actions must be done with this in mind.  It is only in this way that our works will aid us in our aim to be united with Him. Saint Seraphim points out that without such an attitude, instead of being blessed, we will be cursed. "Cursed be he that doeth the work of the Lord negligently" (Jer. 48:10).
Our work is great and difficult. We need to always cooperate with God's grace. 

Saint Seraphim says,
Reverent carefulness is necessary here because this sea--that is, the heart, with it's thoughts and desires, which one must cleanse by means of mindfulness-- is great and vast, "and there are numberless reptiles there" (Ps 103:27), that is, numerous vain, unjust, and impure thoughts generated by evil spirits.
Much more than faith is necessary. In cooperation with divine grace, we have to do the work necessary to tame the impulses of our biological being, so that all our actions can be directed according to God's will and not be based on our own desires and fears because of our mortality and susceptibility to sickness and suffering.
Reference: Little Russian Philikolia, p 27

Faith and Works - A Synergy Not Conflict



For many Christians, there is a battle between faith and works.  Some proclaim that our salvation comes through faith alone. They are concerned that one might think they could get to heaven by their own efforts, I guess, without faith. For Orthodox Christians there is no battle between faith and works. We know that both faith and works are necessary. We call it synergic cooperation with God. But, the starting point is always an act of believing in God.
Saint Seraphim tells us the following:
Before anything else, one must believe in God, "that He is, and that He is a rewarder of them that diligently seek Him (Heb 11:6).
One who is a doubter is like a man lost at sea without a life raft. He is incapable of doing works that will lead him to God.

Saint James says,
"...he who doubts is like a wave of the sea driven and tossed by the wind. For let not that man suppose that he will receive anything from the Lord; he is a double-minded man, unstable in all his ways. (James 1:6-8 NKJV)
Faith is the necessary first step on a journey to be united with God and know Him through direct experience.  Without faith we could not undertake the necessary preparation. We would not know where to begin. Such preparation for many is seen as works without God, trying to earn our way to heaven. This is a concern without basis. To seek to know God, we begin with faith, believing that it is God who sent His Son for our transformation to be united with Him and that it is His teachings that we must follow. With this belief we will undertake meaningful works that with patience leads us to an intimate knowledge of Him.

Faith of necessity involves works. It is James who tells us, "Faith without works is dead" (James2:26).  He points out that the necessary works involved are love, peace, long-suffering, mercy, humility, rest from all works, bearing of the Cross, and life in the Spirit.
Saint Seraphim says,
True faith cannot be without works; one who truly believes will unfailingly have works as well.
Our journey with Christ is one of cooperation where we submit our will to His will to do His work. To realize this we have many works to do in preparation to receive His grace which transforms and unites us with Him. With faith we desire to under take many works to perfect ourselves in His grace.
Reference: Little Russian Philokalia, Vol 1 , p 25.

Receiving the Light of Christ


Our aim is to know God in a direct way, not intellectually or through reason.  This is often referred to as receiving the light of Christ. When we receive this light we experience a sense of joy. When it is a light sent by the devil we feel a bit of agitation or obscureness. 

Saint Seraphim says,
The Christian heart, when it has received something divine, does not demand anything else in order to convince it that this is precisely from the Lord...
Saint Seraphim also gives many pointers about how to prepare to receive this gift of light.

He says,
To receive and behold in the heart the light of Christ, one must, as far as possible, divert one's attention away from the visible objects. Having purified the soul beforehand by repentance and good deeds, and with faith in the Crucified, having closed the bodily eyes, immerse the mind within the heart, in which place cry out with the invocation of the name of our Lord Jesus Christ; and then, to the measure of one's zeal and warmth of spirit toward the Beloved, a man finds in the invoked name a delight which awakens the desire to seek higher illumination.
What is important to remember that this gift comes after we have purified our heart and soul of its attachment to the passions of the body and one is committed to a life of ongoing repentance and good deeds, including participation in the sacraments of the Church.
Saint Seraphim goes on to describe this gift.
When a man beholds the eternal light interiorly, his mind is pure and has no sensory representations, but, being totally immersed in contemplation of uncreated goodness, he forgets everything sensory and wishes not even to see himself; he desires rather to hide himself in the heart of the earth if only he not be deprived of this true good--God.
This is the gift that is available to all who are willing to cooperate with God and undertake the necessary preparation.
Reference: Little Russian Philokalia, Vol 1, pp 46-47


Knowing God



Saint Seraphim tells us that we must first know God before we can contemplate Him. It is this direct knowledge that is necessary if we are to truly love Him.
Saint Seraphim writes,

If you do not know God, it is impossible for love of Him to be awakened in you; and you cannot love God if you do not see Him. The vision of God comes from knowledge of Him; for contemplation of Him does not precede knowledge of Him.

How are we to gain this knowledge? This is the question we should all ask ourselves and have great anguish if we cannot experience God in this non intellectual way but through a direct experience of Him and His love.

Saint Seraphim tells us,
"A man becomes perfect in His sight to the extent that he follows in His footsteps; in the true age God will reveal His face to Him."
This knowledge we seek is one that is expressed in a way that "warms" our inner being.

Saint Seraphim expresses it as follows:
God is a fire that warms and kindles the heart and inward parts. And so, if we feel in our hearts coldness, which is of the devil--for the devil is cold--then let us call upon the Lord, and He will come and warm our hearts with perfect love not only for Him, but for our neighbors as well. And from the presence of warmth the coldness of the hater of good will be driven away.
Christ has given us the means through our participation it it's liturgies, sacraments and prescribed practices for all of us, no matter what our spiritual condition, to come to this direct knowledge of Him. This includes the beauty if His Church which uses all means to lift us to heavenly levels. The sacrament of Holy Communion is a direct encounter with Him that works through all parts of our body to transform our fallen nature into one of His likeness. Through Holy Confession we are aided in not just relieving us from our guilt but committing ourselves with His help to change our mind and way of life. We nurture our growth through our regular practice of fasting and daily prayer. This is the Orthodox ways of life and the path to Theosis where we gain a direct knowledge of Him.

Reference: Little Russian Philokalia, Volume 1, p 23
 
http://orthodoxwayoflife.blogspot.com/2011/11/work-of-controlling-our-talking.html

segunda-feira, 28 de novembro de 2011

La prière selon saint Séraphim de Sarov

La garde de la Jérusalem intérieure 



Le Père Séraphim de Sarov est certainement le saint le plus universellement connu bien au delà des frontières de l’église orthodoxe russe. Sa popularité tient à ce que sa personnalité lumineuse et sa spiritualité authentique s’expriment en un langage simple et accessible à nos contemporains. Ses enseignements témoignent de la Voie Royale de l’Orthodoxie universelle : tout y est mesuré et conforme à l’ascèse et l’enseignement traditionnels, avec toujours cette grande sagesse qui fait que la lettre et l’esprit ne sont jamais confondus, que la règle de conduite spirituelle reste garde-fou et non carcan rigide, de même que les dogmes sont limites nécessaires au salut de l’homme, mais non prison.
La haute exigence qu’il eut pour lui-même, l’acribie ( justesse, respect strict d’une règle) qu’il s’appliqua, ne l’empêchèrent pas de pratiquer pour les autres l’économie divine. Saint Séraphim parle directement aux cœur des fidèles. La longue ascèse qui fut la sienne, sa descente en lui-même pour y éradiquer ce qui n’était pas de Dieu, son ascension aux plus hauts sommets de la prière, lui ont permis après de longues années de silence prégnant face à l’Absolu, de connaître le fonctionnement subtil de l’être humain dans toutes ses composantes, âme, corps et esprit.
Le merveilleux témoignage de celui qui fut guéri par lui, démontre avec éloquence que l’enseignement du saint Staretz de Sarov n’était pas seulement un bel édifice théologique, mais une prière vivante. En effet le texte sur l’Acquisition du Saint Esprit restitué par Nicolas Alexandrovitch Motovilov nous montre en saint Séraphim un homme très simple, familier, accessible, aux paroles doucement persuasives, qui, avec un respect infini et une humilité insigne « dévoile » à l’un de ses frères en humanité le plus grand des mystères chrétiens, celui de la présence quasi tangible de Dieu. Et à Nicolas Alexandrovitch, émerveillé par cette révélation extraordinaire, qui s’inquiète de savoir s’il pourra se remémorer d’une manière aussi claire et vivante qu’au moment même où il l’éprouve encore, la miséricorde de Dieu ainsi manifestée par la prière du staretz, le saint répond : « Je pense que le Seigneur vous aidera à la retenir à jamais dans votre mémoire sinon Sa Bonté n’aurait jamais condescendu à répondre à mon humble prière et Il n’aurait pas ainsi anticipé la requête du pauvre Séraphim ; ceci [est] d’autant plus[vrai]qu’il n’est pas donné à vous seulement de la comprendre, mais par vous ceci est [destiné] au monde entier afin que vous ayez confirmation de l’œuvre de Dieu et que cela soit utile aux autres. » ( Entretien avec Motovilov : Chapitre 7, La Paix et la Chaleur de la Grâce –sauf indication contraire, tous les textes cités dans cet ouvrage ont été traduits par l’auteur)
Apprendre à prier avec l’aide de saint Séraphim, fait de nous soudain des émules de Nicolas Alexandrovith Motovilov. Le saint Staretz lui-même a voulu que cette merveilleuse révélation nous parvienne et nous vivifie. Cela requiert donc que l’on s’engage dans cette Voie de la prière en demandant au saint sa bienveillante intercession pour qu’il nous aide à retrouver une foi profonde et un état d’esprit favorable à cette noble entreprise. Que sa sainte prière pallie donc notre tiédeur et notre peu de foi !
Saint Séraphim avait une expérience particulière de la prière et il avait indubitablement atteint la perfection dans ce domaine spirituel. Nous ne saurions donc avoir de maître plus approprié. Il connaissait toutes les facettes de la prière, celle d’Eglise et ses offices, celle de la Règle monastique, et surtout celle de la prière hésychaste de Jésus qu’il pratiqua en nouveau stylite mille jours et mille nuits sur un rocher au Désert de Sarov. Sa prière fit, à plusieurs reprises, se rejoindre le Ciel et la terre et les hôtes célestes le gratifièrent de nombreuses apparitions. Sa familiarité avec la Mère de Dieu et les saints était telle qu’il semblait frapper à l’huis du Paradis et y être introduit dès qu’il se mettait en prière. On le vit resplendissant de Lumière. On l’aperçut, élevé au-dessus du sol comme si le Ciel plutôt que notre terre exerçait son irrésistible attraction sur lui. Il voyait le passé comme présent, vivant à cette lisière du temps mystique où le monde sensible et l’au-delà se rejoignent dans la mémoire éternelle du Créateur. Pour qui vit, comme il le faisait, dans l’Aujourd’hui de Dieu, seule mesure divine du temps dans l’éternité, ce temps n’existe plus que comme tension vers l’avant, vers cet avenir de l’âme en Dieu dans le Jour sans déclin du Royaume. Le passé n’existe plus et le futur est l’éternel présent du Créateur. La clef de ce Royaume est la prière.
Il a durant sa belle vie longuement parlé de cette conversation intime avec Dieu qu’était sa prière. Ses Instructions Spirituelles, même si elles ne recouvrent pas le seul sujet de la prière, donnent une idée relativement complète de ce que recommandait saint Séraphim à ceux, laïcs ou religieux, qui lui demandaient comment prier. Ces enseignements, écrits en 1839, six ans après son bienheureux natalice (naissance au Ciel) par le hiéromoine Serge et révisés par le Métropolite Philarète pour des raisons de correction grammaticale et de clarté, furent publiées en 1841. Même si leur agencement n’est pas le fait de l’humble Séraphim, les thèmes abordés constituent clairement avec l’Entretien, l’essentiel de l’enseignement du Staretz de Sarov, une véritable anthologie sur la prière. Cependant d’autres sources, ses Vies en particulier, et diverses paroles de Père Séraphim conservées par la Tradition, confirment les enseignements des Instructions, les complètent, et mentionnent également certaines règles de prière donnée par le saint.
Comment saint Séraphim pria-t-il dans sa préparation au Désert de Sarov, avant véritablement de se mettre à enseigner les autres? Une vie anonyme précise : « qu’adhérant strictement à la règle de prière de saint Pacôme, prescrite par les Pères du Désert, saint Séraphim se levait vers minuit pour réciter le Mésonyktikon (Office de Minuit) et l’Orthros (Matines) et pour lire Prime. Avant dix heures du matin, il commençait à lire les offices de Tierce, Sexte et None et les Psaumes Typiques. A la fin de l’après-midi, il récitait les Vêpres et après son repas du soir, l’Apodypnon (Complies). Avant de se retirer pour dormir, il lisait les prières du coucher. En plus de cela, il récitait les Psaumes, d’abord selon la règle de saint Pacôme, puis plus tard selon une séquence qu’il avait établi lui-même et qu’il appelait « la règle personnelle de Séraphim ». Il lisait aussi l’Ecriture et plus particulièrement les Evangiles. Le reste du temps, il répétait continuellement la prière hésychaste du cœur dans le silence. ( Prepadobny Seraphim Sarovsky, p. 18, cité in : Constantine Cavarnos & Mary-Barbara Zeldin, Saint Seraphim of Sarov, Institute for Byzantine & Modern Greek Studies, USA,1980)

Claude Lopez-Ginisty,
La Garde de la Jérusalem Intérieure,
La prière selon Saint Séraphim de Sarov,
Editions du Désert,
2003

Pages Saint Séraphim de Sarov

 
Pages Saint Séraphim de Sarov
Icône de Saint Séraphim
Saint Séraphim de Sarov
(Icône du moine Grégoire Krug,
Chapelle des Saints-Archanges,
Montgeron, France)
INTRODUCTION
Saint Séraphim de Sarov est un des saints russes les plus connus et les plus populaires, non seulement parmi les orthodoxes, mais aussi parmi beaucoup de chrétiens d’autres confessions. Il naît en 1759 et entre au monastère de Sarov à l’âge de vingt ans, où il reste jusqu’à sa naissance au ciel en 1833. Pendant quarante-six ans il vit d’abord comme moine en communauté, puis, de 1794 à 1810, comme ermite, et en dernier lieu, comme reclus dans le monastère de Sarov. Durant toutes ces longues années il mène le dur combat vers la perfection en Christ, bénéficiant de nombreuses grâces, notamment des apparitions de la Sainte Mère de Dieu.
Les derniers huit ans de sa vie terrestre, il émerge de la solitude pour servir aux nombreux fidèles qui accourent vers lui en tant que starets, père spirituel. Chacun de ceux qui le visite dans sa petite cellule - moine, moniale, prêtre, laïc, homme, femme, riche, pauvre, empereur... - vient pour être conforté dans les épreuves, pour entendre la parole de vie, pour recevoir le conseil nécessaire afin d'avancer sur le chemin vers Dieu. Le saint starets quitte cet vie le 2 janvier 1833, lorsqu’il prie dans sa cellule, devant l'icône de la Mère de Dieu de Tendresse. Il a été canonisé le 19 juillet 1903.
La grande originalité de l'enseignement de saint Séraphim est avant tout son insistance que « le but de la vie chrétienne est l’acquisition du Saint-Esprit de Dieu ». De son vivant il a témoigné de la présence de l’Esprit-Saint dans le monde : l’événement le plus remarquable de sa vie s’est produit un jour d’hiver en plein forêt en 1830, lorsqu’il a été transfiguré, devant et avec son disciple Nicolas Motovilov, par la lumière incréée de l’Esprit-Saint.
Voici un aperçu des Pages Saint Séraphim de Sarov :
Le Chemin Spirituel de Saint Séraphim : une biographie spirituel du saint par Élisabeth Behr-Sigel.
Le But de la Vie Chrétienne : extraits de l’Entretien avec Motovilov, le récit de sa transfiguration en présence de son disciple Motovilov.
La Paix du Christ : extraits des Instructions spirituelles de saint Séraphim.
Vigiles de Saint Séraphim : les parties variables des offices des Vêpres et des Matines célébrés le 2 janvier (ou le 19 juillet, l’anniversaire du jour de sa canonisation).
Deux essais sur l'actualité de saint Séraphim, « Saint Séraphim, notre contemporain », par Mgr Antoine (Bloom) et « Actualité du message de saint Séraphim », par le père Boris Bobrinskoy.
L'essai
Saint Séraphim de Sarov et le saint Curé d'Ars par Valentine Zander.
L'ours de saint Séraphim, une histoire par l'écrivain Ivan Loukach, basée sur la familiarité que saint Séraphim avec les animaux, notamment un ours qu'il nourrissait. Nous remercions Alexandre Nicolsky de la traduction de ce texte.
http://www.pagesorthodoxes.net/saints/seraphim/seraphim-intro.htm

São Serafim de Sarov (1759-1833), monge russo

Sâo Serafim de Sarov

São Serafim de Sarov

(1759-1833), monge russo

(Também conhecido como Prokhor Moshnin)

Comemorado no dia 02 de Janeiro

asceu em 1759 em Kursk, na Rússia como Prokhor Moshnin. Filho de um construtor ele teve uma educação de classe média. Estudioso quando rapaz ele foi capaz de se candidatar a monge em Sarov com o nome de Seraphim, e passava os dias a estudar as Escrituras e outros escritos antigos da Igreja. Ficou muito doente e acamado de 1780 a 1783, mas continuou seus estudos mesmo na cama e recebeu varias aparições da Virgem Maria em 1793.Ele celebrava a missa diariamente o que era não comum no seu tempo.
Em 1794 ele se tornou por 16 anos, um eremita na floresta perto do monastério de Sarov. Em 1804 ele apanhou muito, com o seu machado, de ladrões que o deixaram para morrer. Ele se arrastou por horas até mosteiro, e ficou 5 meses se recuperando e passou o resto de sua vida se apoiando em uma bengala para caminhar. Ele viveu no topo de uma pedra e mais tarde numa cela construída por ele com paredes sem janelas. Oferecido para ser o Abade da Abadia de Sarov, em 1807, ele não aceitou e passou 3 anos sem falar uma palavra com auto penitencia.
Em 1810 sua saúde deteriorou a ponto de não conseguir viver na floresta, e ele retornou a Abadia de Sarov e lá viveu como ermita em sua cela. Em 1832 ele recebeu uma visão da Vigem Maria que dizia a ele para retornar ao seu mundo e oferecer aos outros o benefício de sua sabedoria. Ele atraiu seguidores e estudantes e passou a ser chamado de "Starets" que em russo significa " mestre (pai) espiritual".
Ensinou monges e freiras. Vários dos seus ensinamentos foram publicados no Oeste e no Convento de Diveyev, Seraphim teve uma visão que foi presenciada pelas freiras do Convento.
Entre um sem número de curas que ele efetuava apenas com sua benção ele curou Nicholau Motovilov. Esta cura foi notável porque fez com que o beneficiário escrevesse suas conversas que ele teve com São Serafim, uma delas na presença do Divino Espírito Santo. Este trabalho foi publicado em inglês em varias edições.
Quaisquer que tenham sido os elementos de lenda que rodeavam São Serafim, não há dúvida que era um homem de grande dons espirituais e proféticos que se concentrava em ser um monge ideal e com certeza se transfigurou na cura de Motovilov, e mais tarde em uma de suas conversas quando: –" uma radiação espiritual que se manifestava como uma luz cegante, o rodeava -um fenômeno presenciado por homens de mulheres santas tanto no Ocidente como no Leste.
Nos seus ensinamentos, Serafim enfatizava ser o Espírito Santo a fonte de luz que transfigurava a alma dos místicos. Ele também ensinava a importância do servir e da pobreza.
Em janeiro de 1833 ele foi encontrado morto no chão de sua cela com suas roupas queimadas por uma vela que havia caído de suas mãos e com a face voltada para o ícone da Virgem na parede de sua cela.
Foi canonizado em 1903 pela Igreja Ortodoxa Russa.
Sua festa é celebrada no dia 2 de janeiro

Diálogo de São Serafim com Motovilov

Explicação inicial

Muitos anos atrás, em 1832, em uma floresta da Rússia central, nas proximidades do mosteiro de Sarov, travou-se um notável diálogo entre um sacerdote e um leigo, preservado até os dias de hoje. O sacerdote, que era também monge, chamava-se Serafim; hoje padre Serafim está no céu, e é um dos santos mais conhecidos da Igreja Russa.
Muito antes de ser sacerdote, Serafim se preocupou, como nos ensina o Evangelho, em buscar em primeiro lugar ao Reino de Deus; e foi para poder dedicar-se mais completamente a Deus que ingressou aos dezenove anos no mosteiro de Sarov, onde se tornou monge, depois diácono e sacerdote, entregando-se profundamente à vida de oração.
Padre Serafim morreu aos 74 anos, em 1883, mas dois anos antes de seu falecimento encontrou um leigo, na época um homem casado, chamado Nicolas Motovilov, o qual em sua juventude também havia sido tocado pela graça divina. Deus lhe havia concedido perceber, durante algum tempo, que parecia haver algo de muito profundo atrás da aparente simplicidade das palavras do Evangelho. Nicolas Motovilov começou então a perguntar às autoridades da Igreja qual era a essência e a finalidade do ideal de vida ensinado por Jesus, mas não recebeu por parte destas pessoas nenhuma resposta mais precisa. Alguns chegaram a aconselhar ao jovem que parasse de se preocupar com estas questões e se limitasse a freqüentar a Igreja como todas as demais pessoas. Porém mais tarde as preocupações da vida engolfaram Motovilov e ele acabou se esquecendo da busca de Deus. Viveu como se vive na sociedade. Pecou e sofreu.
Os anos foram se passando. Motovilov foi então atingido por uma doença na época incurável. Lembrou-se por causa disso de procurar conforto e auxílio junto a um certo sacerdote de que tinha ouvido falar, o qual vivia num local muito distante, nas proximidades de um mosteiro perdido em meio à floresta russa. Por causa de sua doença Motovilov já não podia andar e nem mesmo ficar de pé. Teve que ser carregado, em sua penosa viagem, por cinco empregados, mas ficou inteiramente curado depois de uma conversa com o monge Serafim.
No ano seguinte, um ano antes do falecimento do Padre Serafim, ambos mantiveram um diálogo de cujo registro transcrevemos algumas partes. Este diálogo nos fala do Espírito Santo que foi prometido por Cristo aos que cressem em seu nome, e com a sua leitura nos vamos ocupar por algum tempo.
Após a leitura deste diálogo, examinaremos uma pequena passagem da Summa Theologiae de Santo Tomás de Aquino, muito menor do que o texto do diálogo entre Serafim e Motovilov, em que Santo Tomás nos fala do mesmo assunto.

Condensado do Diálogo

Era uma quinta feira. O céu estava cinza. A terra estava coberta de neve e espessos flocos continuavam a turbilhonar, quando o padre Serafim começou a nossa conversa na clareira perto de sua «Pequena Ermida», em frente ao rio Sarovka que deslizava ao pé da colina. Fez-me sentar no tronco de uma árvore que acabava de derrubar e ele se acocorou em minha frente.
— «O Senhor me revelou», disse o grande staretz, «que desde a vossa infância desejáveis saber qual a finalidade da vida cristã e que tínheis muitas vezes interrogado a este respeito mesmo a altas personagens na hierarquia da Igreja».
Devo dizer que desde a idade de doze anos essa idéia me perseguia e que, efetivamente, havia proposto a questão a várias personalidades eclesiásticas, sem nunca receber resposta satisfatória. O staretz ignorava-o.
— «Mas ninguém», continuou o padre Serafim, «vos disse nada de preciso; vos aconselhavam a ir à igreja, a rezar, a viver segundo os mandamentos de Deus, a fazer o bem, e tal, diziam, era o objetivo da vida cristã. Alguns até desaprovavam a vossa curiosidade, julgando-a descabida e ímpia. Mas estavam errados. Quanto a mim, miserável Serafim, vos explicarei agora em que consiste realmente esse objetivo».

A verdadeira meta da vida cristã

— «A oração, o jejum, as vigílias e outras atividades cristãs, tão boas quanto possam parecer em si, não constituem a finalidade da vida cristã, ainda que ajudem a chegar a ela. O verdadeiro objetivo da vida cristã consiste na aquisição do Espírito Santo de Deus. Quanto à oração, ao jejum, às vigílias, à esmola, e qualquer outra boa ação feita em nome de Cristo, são apenas meios para a aquisição do Espírito Santo.

A aquisição do Espírito Santo

— «É pois na aquisição desse Espírito de Deus que consiste a verdadeira finalidade da vida cristã, enquanto a oração, as vigílias, o jejum, a esmola e as outras ações virtuosas, feitas em nome de Cristo, são apenas meios para adquiri-lo».
– «Como a aquisição?», perguntei ao padre Serafim. «Não compreendo muito bem».
— «A aquisição é a mesma coisa que a obtenção. Sabeis o que é adquirir dinheiro? Em relação ao Espírito Santo é semelhante. Para as pessoas comuns, o objetivo da vida consiste na aquisição do dinheiro, o ganho. Os nobres desejam, além disso, obter honras, sinais de distinção e outras recompensas concedidas por serviços prestados ao Estado. A aquisição do Espírito Santo é também um capital, mas um capital eterno, dispensador de graças; muito parecido aos capitais temporais e que se obtém pelos mesmos processos. Nosso Senhor Jesus Cristo, Deus homem, compara a nossa vida a um mercado e a nossa atividade na terra a um comércio. Recomenda-nos a todos nós: `Negociai até que eu volte, remindo o tempo, porque os tempos são maus'; (Lc 19, 12-13; Ef 5, 15-16) o que quer dizer: 'Apressai-vos em obter bens celestes, negociando com mercadorias terrenas´. Essas mercadorias terrestres não são senão as ações virtuosas feitas em nome de Cristo e que nos trazem a graça do Espírito Santo.

Ver a Deus

– «Padre», disse-lhe eu, «falais sempre da aquisição da graça do Espírito Santo como a finalidade da vida cristã. Mas, como posso reconhecê-la? As boas ações são visíveis. Mas o Espírito Santo pode ser visto? Como posso saber se Ele está ou não em mim?»
— «Na época em que vivemos», respondeu o staretz ,«chegou-se a uma tal tibieza na fé, a uma tal insensibilidade para com a comunicação com Deus, que as pessoas se afastaram totalmente da verdadeira vida cristã. Há passagens da Escritura que nos parecem estranhas hoje, como, por exemplo, quando o Espírito Santo pela boca de Moisés diz: 'Adão via Deus passeando no Paraíso' (Gn 3) ou quando lemos no apóstolo Paulo que foi impedido pelo Espírito Santo de anunciar a palavra na Ásia, mas que o Espírito o acompanhou quando ele se dirigia para a Macedônia (At 16, 6-9). Em muitas outras passagens da Sagrada Escritura ele é, por várias vezes, assunto da aparição de Deus aos homens. Então alguns dizem: 'Estas passagens são incompreensíveis. Pode- se admitir que homens possam ver a Deus de maneira tão concreta?' Esta incompreensão vem do fato de que sob o pretexto da instrução, da ciência, mergulhamos numa tal obscuridade de ignorância, que tudo achamos incompreensível, tudo de quanto os antigos tinham uma noção bastante clara para poderem falar entre eles das manifestações de Deus aos homens como de coisas conhecidas e, de forma alguma, estranhas. Assim Jó, quando os seus amigos o reprovavam por não blasfemar contra Deus, respondia: `Enquanto em mim houver um sopro de vida e o alento de Deus nas narinas, meus lábios não dirão falsidades'. (Jó 27, 3)
Em outras palavras, como posso blasfemar contra Deus, quando o Espírito Santo está em mim? Se blasfemasse contra Deus, o Espírito Santo me deixaria, mas sinto sua respiração em minhas narinas. Abraão e Jacó conversaram com Deus. Jacó lutou mesmo com Ele. Moisés viu Deus e todo o povo com ele, quando recebeu as tábuas da Lei, no Sinai. Uma coluna de nuvens de fogo, a graça visível do Espírito Santo, servia de guia ao povo hebreu no deserto. Os homens viam a Deus e seu Espírito não em sonho ou êxtase, fruto de uma imaginação doentia, mas na realidade.
Desatentos, como nos tornamos, compreendemos as palavras da Escritura contrariamente ao que se deveria. E tudo isso porque, em lugar de buscar a graça, nós a impedimos, por orgulho intelectual, de vir habitar em nossas almas e de nos esclarecer como são esclarecidos aqueles que de todo coração buscam a verdade».

A criação

— «Muitos, por exemplo, interpretam as palavras da Bíblia: `Deus modelou o homem com a argila do solo, insuflou em suas narinas um hálito de vida', (Gn 2, 7) como querendo dizer que até então não havia em Adão nem alma, nem espírito humano, mas somente uma carne criada do barro do solo. Esta interpretação não é correta, pois o Senhor Deus criou Adão do barro do solo no estado do qual fala o apóstolo Paulo quando afirma: 'Que vosso espírito, vossa alma e vosso corpo sejam guardados de modo irrepreensível para o dia da vinda de Nosso Senhor Jesus Cristo'. (1 Tes 5, 23) Todas estas três partes do nosso ser foram criadas do barro do solo. Adão não foi criado morto, mas criatura animal atuante, semelhante às outras criaturas que vivem na terra e são animadas por Deus. Mas eis o importante. Se Deus não tivesse insuflado na face de Adão este alento de vida, isto é, a graça do Espírito Santo que procede do Pai e repousa no Filho e, por causa deste não o tivesse enviado ao mundo, por mais perfeito e superior às outras criaturas que Adão fosse, teria permanecido privado do Espírito deificante e seria semelhante a todas as outras criaturas que possuíssem carne, alma e espírito segundo a sua espécie, mas privados, no interior, do Espírito que estabelece parentesco com Deus. A partir do momento em que Deus lhe deu o sopro de vida, Adão tornou-se, segundo Moisés: 'uma alma vivente', o que quer dizer, em tudo semelhante a Deus, eternamente imortal. Adão havia sido criado invulnerável. Nenhum elemento tinha poder sobre ele. A água não podia afogá-lo, o fogo não podia queimá-lo, a terra não o podia engolir e o ar não lhe podia ser nocivo. Tudo lhe era submisso, como ao proferido de Deus, como ao proprietário e rei das criaturas. Ele era a própria perfeição, a coroa das obras de Deus e admirado como tal. O alento de vida que Adão recebeu do Criador, o encheu de sabedoria a tal ponto que jamais houve sobre a terra, e provavelmente jamais haverá, um homem tão repleto de conhecimento e de saber quanto ele. Quando Deus lhe ordenou que desse nomes a todas as criaturas, ele as denominou de acordo com as qualidades, as forças, e as propriedades de cada uma, conferidas por Deus.
Este dom da graça divina supranatural, que veio do alento de vida que havia recebido, permitia a Adão ver a Deus passeando no paraíso e compreender as suas palavras bem como a conversa dos santos anjos e a linguagem de todas as criaturas, dos pássaros, dos répteis que vivem sobre a terra, de tudo o que nos é dissimulado, a nós, pecadores, desde a queda, mas que antes era perfeitamente claro para Adão.

A graça do Espírito Santo é luz

—«Ainda é preciso que vos diga, a fim de que compreendais o que é preciso entender por graça divina, como ela se manifesta nos homens que ilumina: a graça do Espírito Santo é Luz. Toda a Sagrada Escritura fala disso. Davi, o antepassado do Deus homem, disse: 'Tua palavra é lâmpada para os meus pés, e luz para o meu caminho'. (Sl 118, 105)
Em outros termos, a graça do Espírito Santo, que a lei revela na forma dos mandamentos divinos, é minha luminária e minha luz e, se não fosse essa graça do Espírito Santo, 'que com tanto trabalho me esforço por adquirir, me interrogando sete vezes ao dia de sua verdade', (Sl 118, 164) como, entre as numerosas preocupações inerentes à minha condição real, poderia encontrar em mim uma só chispa de luz para me iluminar acerca do caminho da vida enegrecida pelo ódio de meus inimigos?
De fato, o Senhor muitas vezes mostrou, na presença de numerosas testemunhas, a ação da graça do Espírito Santo sobre os homens que ele havia iluminado e ensinado através de grandiosas manifestações. Lembrai-vos de Moisés, depois de sua conversa com Deus sobre o Monte Sinai (Ex. 34, 30-35). Os homens não podiam olhá-lo de tal modo seu rosto brilhava com uma luz extraordinária. Era mesmo obrigado a se mostrar ao povo com a face recoberta com um véu. Lembrai-vos da transfiguração do Senhor no Tabor. `E ali foi transfigurado diante deles. O seu rosto resplandeceu como o Sol, e suas vestes se tornaram brancas como a luz [...] Os discípulos ouvindo a voz, muito assustados, caíram com o rosto no chão'. Quando Moisés e Elias apareceram revestidos da mesma luz `uma nuvem os encobriu para que não ficassem cegos'. (Mt. 17, 1-8; Mc 9, 2-8; Lc 9, 28-37)
É assim que a graça do Espírito Santo de Deus aparece numa luz inefável àqueles a quem Deus manifesta a sua ação.

Presença do Espírito Santo

–«Como poderei então», perguntei ao padre Serafim, «reconhecer em mim a presença do Espírito Santo?»
— «É muito simples», respondeu ele. Deus disse: 'O saber é fácil para o inteligente'. (Prov 14, 6) Nossa desgraça é que nós não procuramos essa sabedoria divina que, não sendo deste mundo, não é presunçosa. Cheia de amor por Deus e pelo próximo, ela molda o homem para sua salvação. Foi falando dessa sabedoria que o Senhor disse: `Deus quer que todos os homens sejam salvos e cheguem ao conhecimento da verdade'. (1 Tim. 2, 4) A seus apóstolos, que não tinham esta sabedoria, ele disse: `Ó insensatos e lentos de coração para crer tudo o que os profetas anunciaram!' (Lc 24, 25-27) E o Evangelho diz que ele `lhes abriu a inteligência a fim de que pudessem compreender as Escrituras'.
Tendo adquirido essa sabedoria, os apóstolos sabiam sempre se o Espírito de Deus estava ou não com eles e, cheios desse Espírito, afirmavam que sua obra era santa e agradável a Deus. Por isso em suas epístolas podiam escrever: `Pareceu bem ao Espírito Santo e a nós...', (At 15, 28) e somente persuadidos como estavam de sua presença sensível, enviavam suas mensagens. Então, amigo de Deus, vede como é simples.
– Respondi: «Apesar de tudo, não compreendo como posso estar absolutamente certo de me encontrar no Espírito Santo. Como posso eu mesmo descrever em mim a sua manifestação?»
O padre Serafim respondeu:
— «Já vos disse que é muito simples e vos expliquei com detalhes como os homens se encontravam no Espírito Santo e como se deve compreender a sua manifestação em nós... Que vos falta ainda?
– «Eu preciso», respondi, «compreendê-lo verdadeiramente bem...»

A luz incriada

Então o padre Serafim me tomou pelos ombros e, apertando-os fortemente, disse:
— «Estamos ambos, vós e eu, na plenitude do Espírito Santo. Por que não me olhais?
– «não posso, padre, olhar-vos. Brotam raios de vossos olhos. O vosso rosto tornou-se mais luminoso do que o Sol. Os olhos me doem...»
O padre Serafim disse:
— « Não tenhais medo, amigo de Deus. Também vos tornastes tão luminoso quanto eu. Vós também estais agora na plenitude do Espírito Santo, de outro modo não teríeis podido me ver.
Inclinando a sua cabeça para mim, disse-me ao ouvido:
— «Agradecei ao Senhor por vos ter concedido esta graça indizível. Vistes, nem mesmo fiz o sinal da cruz, no meu coração, em pensamento somente, rezei: `Senhor, tornai-me digno de ver claramente, com os olhos da carne, a descida do Espírito Santo como a teus servidores eleitos quando te dignaste aparecer-lhes na magnificência de tua glória!' E imediatamente Deus atendeu a humilde oração do miserável Serafim. Como não agradecer-lhe por esse dom extraordinário que a nós dois ele concede? Não é também sempre aos grandes eremitas que Deus manifesta assim a sua graça. Como mãe amorosa, essa graça se dignou consolar o vosso coração desolado, a pedido da própria Mãe de Deus. Mas, por que não me olhais nos olhos? Ousai olhar-me sem temor, Deus está conosco.
– Depois destas palavras, levantei os olhos para o rosto e um medo maior ainda tomou posse de mim. Imaginai-vos no meio do Sol, na claridade mais forte de seus raios de meio dia, o rosto de um homem que vos fala. Vedes o movimento de seus lábios, a expressão cambiante de seus olhos, vós ouvis o som de sua voz, sentis a pressão de suas mãos, mas, ao mesmo tempo, não percebeis nem as suas mãos, nem o seu corpo, nem o vosso, nada senão uma esplendorosa luz se propagando ao redor, a uma distância de muitos metros, iluminando a neve que recobria a campina e caía sobre o grande staretz e sobre mim. Pode-se representar a situação na qual me encontrava então?
— «Que sentis agora?», perguntou o staretz.
– «Sinto-me extraordinariamente bem».
— «Como 'bem'? Que quereis dizer por 'bem'?»
– «Minha alma está cheia de um silêncio e de uma paz inexplicável».
— «Aí está, amigo de Deus, esta paz da qual o Senhor falava quando ele dizia a seus discípulos: "Deixo-vos a minha paz, a minha paz vos dou; não vo-la dou como o mundo a dá. Se fôsseis do mundo, o mundo amaria o que era seu; mas porque não sois do mundo e minha escolha vos separou do mundo, o mundo por isso vos odeia. Eu vos disse tais coisas para terdes paz em mim. Tende coragem, eu venci o mundo". (Jo 14,27; 15,19; 16,33) É a esses homens eleitos por Deus, mas odiados pelo mundo, que Deus dá a paz que sentis agora, 'a paz de Deus', diz o apóstolo, 'que excede toda a compreensão'. (Fil 4, 7) O apóstolo denomina-a assim porque nenhuma palavra pode exprimir o bem estar espiritual que ela faz nascer nos corações dos homens em que o Senhor a implanta. Ele mesmo a chama sua paz (Jo. 14, 27). Fruto da generosidade de Cristo e não deste mundo, nenhuma felicidade terrena a pode dar. Enviada do alto pelo próprio Deus, ela é a paz de Deus... Que sentis agora?»
– «Uma delícia extraordinária».
— «É a delícia de que fala a Escritura: 'Eles ficam saciados com a gordura de tua casa, tu os embriagas com um rio de delícias'. (Sl 35, 9) Ela transborda do nosso coração, derrama-se em nossas veias, traz-nos uma sensação de delícia inexprimível... Que sentis ainda?
– «Uma extraordinária alegria em todo o meu coração».
— «Quando o Espírito Santo desce sobre o homem com a plenitude de seus dons, a alma humana fica cheia de uma alegria indescritível. É dessa alegria que o Senhor fala no Evangelho quando diz: `Quando uma mulher está para dar à luz, entristece-se porque a sua hora chegou; quando, porém, nasce a criança, ela já não se lembra dos sofrimentos, pela alegria de ter vindo ao mundo um homem. Também vós, agora, estais tristes; mas eu vos verei de novo e vosso coração se alegrará e ninguém vos tirará a vossa alegria'. (Jo 16, 21-22) Por grande e consoladora que ela seja, a alegria que sentis neste momento nada é, em comparação com aquela da qual o Senhor disse através de seu apóstolo: `O que os olhos não viram, o que os ouvidos não ouviram e o coração do homem não percebeu, isso Deus preparou para aqueles que o amam'. (1Cor 2, 9) O que nos é concedido presentemente é apenas uma antecipação dessa alegria suprema. E, se desde agora, nós sentimos deleite, júbilo e bem estar, que dizer desta outra alegria que nos está reservada no céu, depois de ter, aqui na terra, chorado? Já haveis chorado bastante em vossa vida e vede que consolação na alegria o Senhor vos dá aqui na terra. Cabe a nós, agora, amigo de Deus, trabalhar com todas as nossas forças para subirmos de glória em glória `até que alcancemos todos nós a unidade da fé e do pleno conhecimento do Filho de Deus, o estado do homem perfeito, a medida da estatura da plenitude de Cristo'. (Ef 4, 13) `Os que põe sua esperança em Javé renovam as suas forças, formam asas como as águias, correm e não se fatigam, caminham e não se cansam'. (Is 40, 31) `Eles caminham de terraço em terraço e Deus lhes aparece em Sião'. (Sl 83, 8 É então que a nossa alegria atual, pequena e breve, se manifestará em toda a sua plenitude e ninguém nos poderá arrebatá-la, repletos como estaremos de indizíveis gozos celestes. Que sentis, ainda, amigo de Deus?
– «Um calor extraordinário»
— «como, um calor? Não estamos na floresta, em plena neve? A neve está sob os nossos pés, estamos cobertos dela e ela continua caindo... De que calor se trata?»
– «Um calor semelhante ao de um banho de vapor».
— «E o cheiro é como no banho?»
– «Oh, não! Nada sobre a terra se pode comparar a esse perfume. No tempo em que a minha mãe vivia, ainda gostava de dançar e quando eu ia a um baile, ela me aspergia perfumes que comprava nas melhores lojas de Kasan e pagava muito caro. O seu odor não é comparável a estes aromas».
O padre Serafim sorriu.
— «Eu sei, meu amigo, tanto quanto vós, e é de propósito que vos interrogo. É bem verdade, nenhum perfume terreno pode ser comparado ao bom odor que respiramos neste momento, o bom odor do Espírito Santo. O que pode, sobre a terra, ser-lhe comparado? Dissestes, ainda há pouco, que fazia calor, como no banho. Mas olhai, a neve que nos cobre, a vós e a mim, não se derrete, assim como a que está aos nossos pés. O calor não está no ar, mas no nosso interior. É este calor que o Espírito Santo nos faz pedir na oração: `Que teu Espírito Santo nos aqueça'. Este calor permitia aos eremitas, homens e mulheres, não temerem o frio do inverno, envolvidos, como estavam, como que num manto de peles, numa veste tecida pelo Espírito Santo. É assim que, na realidade, deveria ser, habitando a graça divina no mais profundo de nós, em nosso coração. O Senhor disse: `O Reino de Deus está dentro de vós'. (Lc 17, 21) Por Reino de Deus ele entende a graça do Espírito Santo. Este Reino de Deus está em nós, agora. O Espírito Santo nos ilumina e nos aquece. Enche o ar de perfumes variados, alegra os nossos sentidos, sacia o nosso coração com alegria indizível. O nosso estado atual é semelhante àquele do qual fala o apóstolo: `Porquanto o Reino de Deus não consiste em comida e bebida, mas é justiça, paz e alegria no Espírito Santo'. (Rom 14, 17) A nossa fé não se baseia em palavras de sabedoria terrena, mas na manifestação do poderio do Espírito. Trata-se do estado em que estamos atualmente e que o Senhor tinha em vista quando dizia: `Em verdade vos digo que estão aqui presentes alguns que não provarão a morte até que vejam o Reino de Deus chegando com poder'. (Mc 9, 1) Eis aí, amigo de Deus, a alegria incomparável que o Senhor se dignou conceder-nos. Eis o que é estar `na plenitude do Espírito Santo'. É isto o que entende São Macário, o Egípcio, quando escreve: `Eu mesmo estive na plenitude do Espírito Santo'. Humildes quanto somos, o Senhor nos encheu da plenitude de seu Espírito. Parece-me que, a partir deste momento, não tereis de me interrogar mais sobre a maneira como se manifesta, no homem, a presença da graça do Espírito Santo. Esta manifestação permanecerá para sempre em vossa memória.
– «Não sei, padre, se Deus me tornará digno de me lembrar dela sempre com tanta nitidez como agora»

Difusão da mensagem.

— «E eu», respondeu o staretz, «ulgo que, pelo contrário, Deus vos ajudará a guardar todas estas coisas para sempre, em vossa memória. De outro modo ele não teria sido tão rapidamente tocado pela humilde oração do miserável Serafim e não teria atendido tão depressa o seu desejo. Além do mais, não é somente a vós que é dado ver a manifestação desta graça mas, por vosso intermédio, ao mundo inteiro. Vós mesmo assegurai-vos, sereis útil a outros.

Monge e leigo

— «Quanto a nossos estados diferentes, de monge e leigo, não vos preocupeis. Deus procura acima de tudo um coração cheio de fé nele e em seu Filho único, em resposta à qual envia do alto a graça do Espírito Santo. O Senhor procura um coração repleto de amor por Ele e pelo próximo; aí está um trono sobre o qual Ele gosta de sentar-se e onde ele aparece na plenitude de sua glória. `Meu filho, dá-me o teu coração, e o resto eu te darei por acréscimo'. (Pr 23, 26) O coração do homem é capaz de conter o Reino dos Céus. `Buscai, em primeiro lugar, o Reino de Deus e a sua justiça', diz o Senhor a seus discípulos, `e todas estas coisas vos serão acrescentadas, pois Deus, vosso Pai, sabe do que precisais'. (Mt 6, 33)

Legitimidade dos bens terrenos

— «O Senhor não nos proíbe o gozo dos bens terrenos, e diz ele próprio que, dada a nossa situação aqui na terra, deles precisamos para dar tranqüilidade às nossas existências e tornar mais cômodo e fácil o caminho para a nossa pátria celeste. E o apóstolo Pedro acha que nada há melhor no mundo do que a piedade unida ao contentamento. A Santa Igreja pede que isso seja dado. Apesar das penas, as desgraças, e as necessidades serem inseparáveis da nossa vida na terra, o Senhor jamais quis que os cuidados e as misérias constituíssem toda a trama dela. E, por isso, pela boca do apóstolo nos manda carregar os fardos uns dos outros, a fim de obedecer a Cristo que pessoalmente nos deu o preceito de nos amarmos mutuamente. Reconfortados por esse amor, a caminhada dolorosa pela via estreita que leva à nossa pátria celeste nos será facilitada. Não desceu o Senhor do céu não para ser servido, mas para servir e dar a sua vida pela redenção de muitos? (M. 20, 28; Mc 10, 45). Atuai do mesmo modo, amigo de Deus, e, consciente da graça da qual fostes visivelmente objeto, comunicai-a a todo homem desejoso da sua salvação.

Atividade missionária

— «'A colheita é grande', diz o Senhor, `mas poucos os operários'. (Mt 9, 37-38; Lc 10, 2) Tendo recebido os dons da graça, somos chamados a trabalhar colhendo as espigas da salvação do nosso próximo, para os recolhermos no celeiro, em grande número, no Reino de Deus, a fim de que produzam seus frutos, uns trinta, outros sessenta, e outros cem. Estejamos atentos para não sermos condenados com o servo preguiçoso que enterrou o dinheiro a ele confiado, mas tratemos de imitar os servos fiéis que devolveram ao Mestre um, em vez de dois talentos, quatro, e o outro, em vez de cinco talentos, dez. Quanto à misericórdia divina, não se pode duvidar dela: vede vós mesmo como as palavras de Deus, ditas por um profeta, se realizaram por nós. `Sou, por acaso, Deus apenas de perto'. (Jr 23, 23)

Fonte:
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Conversa com Motovilov
«Tendes muito pouca fé»
«O Senhor está perto dos que o invocam. Não faz acepção de pessoas. O Pai ama o Filho e entregou tudo nas suas mãos" (Sl 145,18; Rm 2,11; Jo 3,35). Desde que amemos verdadeiramente o nosso Pai celeste como filhos, o Senhor escuta de igual modo um monge e um homem do mundo, um simples cristão. Desde que ambos tenham a verdadeira fé, amem a Deus do fundo do coração e possuam uma fé "grande como um grão de mostarda", "ambos deslocarão montanhas". O próprio Senhor diz: "Tudo é possivel àquele que crê" (Mt 9,23). E o santo apóstolo Paulo exclama: "Posso tudo em Cristo que me dá forças" (Fl 4,13). Mais maravilhosas ainda são as palavras do Senhor a propósito dos que crêem nele: "Aquele que acredita em mim fará também as obras que eu faço e fará ainda maiores, porque eu vou para o Pai. Tudo o que pedirdes em meu nome, eu o farei, a fim de que o Pai seja glorificado no Filho. Se pedirdes alguma coisa em meu nome, eu a farei" (Jo 14,12-14).
E é mesmo assim, ó amigo de Deus. Tudo o que pedirdes a Deus, obtê-lo-eis, desde que o vosso pedido seja para glória de Deus ou para o bem do vosso próximo. Porque Deus não separa o bem do próximo da sua glória: "Tudo o que fizerdes ao mais pequeno de entre vós, a mim o fareis" (cf. Mt 25,45).

Um pagão entra na herança de Israel
O espírito de Deus manifesta-se, embora com uma força menor, nos pagãos que não conhecem o verdadeiro Deus, mas entre os quais se encontram também simpatizantes. As virgens profetas, por exemplo, as sibilas, guardavam a virgindade para um deus desconhecido – mas um Deus de qualquer modo – que supunham ser o Criador do universo, o Todo-Poderoso que governava o mundo. Os filósofos pagãos, errando nas trevas da ignorância de deus, mas procurando a verdade, podiam, devido a esta busca agradável ao Criador, receber o Espírito Santo em certa medida. S. Paulo escreve: “quando os gentios, que não têm lei, cumprem pela luz natural, aquilo que a lei ordena, sem terem a lei, são lei para si mesmos” (Rom 2,14). A verdade é a tal ponto agradável a Deus que ele próprio o proclama pelo seu espírito: “Da terra germina a fidelidade e a justiça olha do céu” (Sl 84,12).
Assim se conservou o conhecimento de Deus no povo escolhido, amado por Deus, assim entre os pagãos ignorando Deus, depois da queda de Adão e até à incarnação de Nosso Senhor Jesus Cristo. Sem este conhecimento, sempre claramente conservado no género humano, como teriam os homens podido saber se tinha vindo aquele que, segundo a promessa feita a Adão e Eva, devia nascer de uma Virgem destinada a esmagar a cabeça da serpente? (Gn 3,15).

"Procurai primerio o seu Reino e a sua justiça e tudo o mais vos será dado por acréscimo"
[S. Serafim e Molovilov encontram-se mergulhados numa grande luz e numa grande suavidade. Serafim diz-lhe:] Meu amigo, os homens foram criados para que a graça divina habite no mais profundo de nós, no nosso coração. O Senhor disse: "O Reino dos céus está dentro de vós" (Lc 17,21). Por Reino dos céus, Ele entende a graça do Espírito Santo; esse Reino de Deus está em nós dois neste momento. O Espírito Santo ilumina-nos e aquece-nos; enche o ar com os seus perfumes, alegra os nossos sentidos e inunda os nossos corações com uma alegria inefável. Experimentamos o que diz o apóstolo Paulo: "O Reino de Deus não é o comer e o beber, mas a justiça, a paz e a alegria, pelo Espírito Santo" (Rm 14,17)... Vê, amigo de Deus, que alegria incomparável se dignou conceder-nos o Senhor. Vê o que é estar "na plenitude do Espírito Santo"... Humildes como somos, o Senhor encheu-nos com a plenitude do Seu Espírito. Parece-me que, a partir de agora, já não me interrogarás mais acerca da forma como se manifesta no homem a presença da graça do Espírito Santo...
Quanto aos nossos estados diferentes, de monge e de leigo, não te preocupes. Deus procura antes de tudo um coração cheio de fé n'Ele e no seu Filho único, em resposta à qual Ele envia do alto a graça do Espírito Santo. O Senhor procura um coração cheio de amor para com Ele e para com o próximo - esse é o trono em que Ele gosta de se sentar e onde aparece na plenitude da sua glória. "Filho, dá-me o teu coração, e o resto dar-te-ei por acréscimo" (Pr 23,26). O coração do homem é capaz de conter o Reino dos Céus. "Procurai primeiro o Reino dos Céus e a sua verdade, diz o Senhor aos seus discípulos, e o resto ser-vos-á dado por acréscimo, porque Deus vosso Pai sabe que disso tendes necessidade".

«Confiou-lhes os seus bens»
O Senhor não nos censura por usufruirmos dos bens terrenos e é Ele próprio quem diz que, tendo em conta a nossa situação neste mundo, precisamos deles para dar tranqüilidade à nossa existência e tornar mais cómodo e mais fácil o caminho em direcção à pátria celeste. A Santa Igreja reza para que isso nos seja dado. Apesar de as dores, as tristezas e as necessidades serem inseparáveis da nossa vida na terra, o Senhor nunca quis que as preocupações e as misérias constituíssem toda a sua trama. É por isso que nos recomenda, pela boca do apóstolo Paulo, que levemos os fardos uns dos outros (Ga 6, 2), a fim de obedecermos a Cristo, que nos deu pessoalmente o preceito de nos amarmos uns aos outros. Não é verdade que o Senhor desceu do céu “não para ser servido, mas para servir e dar a vida em resgate por todos” (Mc 10, 45)? Age da mesma forma, amigo de Deus, e, consciente da graça de que foste visivelmente objecto, comunica-a a todo o homem que desejar ser salvo.
“A messe é g rande”, diz o Senhor, “mas os trabalhadores são poucos” (Mt 9, 37). Tendo recebido os dons da graça, somos chamados a trabalhar, ceifando as espigas da salvação do nosso próximo, a fim de os recolhermos em grande número no celeiro do Reino de Deus, para que dêem fruto, uns a trinta, outros a sessenta, outros a cem por um (Mc 4, 8).
Estejamos atentos, a fim de não sermos condenados como o servo preguiçoso, que enterrou o talento que o seu senhor lhe confiou; procuremos antes imitar os servos fiéis, que devolveram ao seu senhor, um quatro talentos em vez dos dois, outro dez talentos em vez dos cinco. Nem podemos duvidar da misericórdia divina; vós próprios vedes como se realizaram em vós as palavras de Deus, ditas por um profeta: “Não sou um Deus que vê de longe” (Jer 23, 23). 

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